Deux-Sèvres 

                   
       

 

Laiterie fromagerie

coopérative d'Uzelet

à ARDIN

(79Y)

 

       
                   

 

Historique : 1896 - 1978

                   
 

1896 : M. Alphonse Lavois (né en 1857), alors président de la Panification d'Ardin, est un homme de caractère avec une forte personnalité et à la réputation de grand administrateur. Peu après son arrivée à Dilay, dans les Deux-Sèvres, il fut conseiller municipal pendant plus d’un quart de siècle, puis maire de la commune pendant quinze ans. Une rue porte également son nom à Ardin.

En cette année, il se voit solliciter par des agriculteurs de la laiterie de Béceleuf et de la région pour créer une entreprise laitière à Ardin.

1897 : Le 1er Juin, M. Alphonse Lavois fonde "La Laiterie coopérative du Zelet". Le site choisi pour l'élévation de l'édifice se porte sur un ancien moulin à eau convenant particulièrement à l’installation d’une laiterie, appartenant à Pierre Bonnaud, sur le cours "le Zelet !". Il était situé sur le bord de l’Autize au Zelet, d’où son nom, proche à la fois du bourg (500 mètres du village) et de la route départementale de Saint-Maixent à Fontenay. La gare de Coulonges est distante de 4 km.

 
                   
  Laiterie Coopérative d'Uzelet à Ardin Laiterie Coopérative d'Uzelet à Ardin
Vue générale
 
                   
 Alphonse Lavois
Alphonse Lavois
 

La construction se divise en un hangar où se trouve les bassins pour recevoir le petit lait et un bac mesureur. Une salle abrite la chaudière, la machine et les engrenages de la roue hydraulique. Au dessus de cette pièce un magasin sert de réserve. Puis vient la salle d'écrémage, celle du barattage et ensuite l'emplacement du malaxeur. Le tout repose sur une cave où se garde le beurre.

1896 : M. Alphonse Lavois, alors président de la Panification d'Ardin, à la réputation de grand administrateur, se voit solliciter par des agriculteurs de la laiterie de Béceleuf et de la région pour créer une entreprise laitière.

1897 : Le 1er Juin, celui-ci fonde "la laiterie coopérative du Zelet". Le site choisi pour l'élévation de l'édifice se porte sur un ancien moulin à eau convenant particulièrement à l’installation d’une laiterie, appartenant à Pierre Bonnaud, sur le cours "le Zelet !". Il était situé sur le bord de l’Autize au Zelet, d’où son nom, proche à la fois du bourg (500 mètres du village) et de la route départementale de Saint-Maixent à Fontenay. La gare de Coulonges est distante de 4 km.

1899 : Le lait provient de la commune d'Ardin et des communes environnantes. La production de beurre augmente de mois en mois, les débuts sont prometeurs, et survient l'incendie...

Laiterie coopérative d'Uzelet à Ardin 
   
  article du 7 janvier 1899 publié dans l'Echo Rochelais :  
                   
 

"Incendie d'une beurrerie. — Un terrible incendie dont les causes sont inconnues s'est déclaré le 1er janvier, vers six heures du soir, à la beurrerie d'Ardin, établie sur l’Autise. Le comptable, M. Duret, et le beurrier, M. Giraudin, qui habitent dans l'établissement, s'étaient absentés pour quelques instants, vers cinq heures du soir, pour aller présenter à leurs familles leurs souhaits du nouvel an. Trois quarts d'heure environ après leur départ, des flammes qui s'élevaient de l'habitation du comptable furent aperçues et l'alarme fut donnée. Quand les premières personnes arrivèrent sur les lieux du sinistre, les deux appartements occupés par M Duret ne formaient plus qu'un brasier et le feu gagnait déjà la salle de réunion et les locaux habités par M. Giraudin. L'incendie, activé par un vent des plus violents, ne tarda pas à envahir les greniers et le rez-de-chaussée.
Les pompiers, aussitôt prévenus, se rendirent en toute hâte sur les lieux et s'efforcèrent de préserver l'une des ailes de l'établissement où se fabriquait le beurre et où se trouvaient le réservoir à acétylène et le bureau du comptable. Grâce à l'eau qui ne cessa d'alimenter la pompe pendant trois longues heures, ils finirent, malgré la violence du vent, par se rendre à peu près maîtres du feu sur ce point. A ce moment, les pompiers de Faye arrivèrent à leur tour et prirent la place des pompiers d'Ardin, qui se transportèrent vers l'autre aile, dont une partie, le hangar, n'était pas encore atteint par les flammes. Le feu, combattu par les deux pompes, au milieu et aux deux extrémités de l'établissement, finit par s'apaiser. Il était environ 10 heures. Mais le spectacle était lamentable : les quatre murs seuls restaient debout ; le mobilier du beurrier et du comptable, leurs linge, vêtements, vaisselle, leurs bijoux même et leur argent, tout avait été la proie des flammes, et les quelques débris de mobilier qu'on pouvait encore apercevoir gisaient au milieu des écrémeuses et des pots à crème tordus par le feu, des tuyaux crevés ou brisés, des appareils et des machines renversés, disloqués et dessoudés, des bois de charpente effondrés et carbonisés. Les pompiers d'Ardin sont demeurés toute la nuit sur le lieu du sinistre, afin d'empêcher que le feu, qui se rallumait à chaque instant, ne prit de nouveau des proportions inquiétantes ; ils n'ont enfin cessé leur service que lundi soir, à la nuit, après avoir travaillé toute la journée."

Laiterie Coopérative d'Uzelet à Ardin
                   
  article du 11 janvier 1899 publié dans l'Echo Rochelais :  
                   
  Laiterie Ccoopérative d'Uzelet à Ardin "Nous donnons aujourd’hui des détails complémentaires sur l’incendie de la laiterie coopérative d’Ardin, que nous avons relaté dans notre dernier numéro. Le matériel, à peu de chose près, ainsi que l’immeuble principal, ont été complètement détruits. Par contre, toute la comptabilité d’exploitation a, fort heureusement, été sauvée, ce qui permettra notamment d’effectuer la paye du lait dimanche prochain, 15 janvier, comme par le passé.
Quant à la grande production quotidienne de lait chez les sociétaires que l’usine est dans l’impossibilité de recevoir, l’administration de la laiterie a immédiatement pris des mesures pour en assurer l’écoulement. Cette production n’est d’ailleurs pas très abondante en cette saison (environ 5.000 litres par jour). Un grand nombre de sociétaires se sont mis à fabriquer le beurre chez eux et le vendent sur les marchés voisins.
Pendant ce temps, l’administration de la laiterie, prend des mesures pour la prompte réédification de l’usine. Si la saison n’amène aucune suspension du travail, et si l’importante Compagnie qui a assuré l’immeuble incendié s’exécute loyalement, ce dont il n’y a pas lieu de douter, on espère que dans deux mois on pourra se remettre en marche."
 
   

 

 
  Suite à cette catastrophe, Alphonse Lavois, un homme déterminé, va faire reconstruire les bâtiments en un mois seulement, et repartir la production de beurre.  
                   
  Laiterie Coopérative d'Uzelet à Ardin Laiterie Coopérative d'Uzelet à Ardin  
                   
Laiterie Coopérative d'Uzelet à Ardin
La salle des barattes au début du XXème siècle
La construction se divise en un hangar où se trouve les bassins pour recevoir le petit lait et un bac mesureur. Une salle abrite la chaudière, la machine et les engrenages de la roue hydraulique. Au dessus de cette pièce un magasin sert de réserve. Puis vient la salle d'écrémage, celle du barattage et ensuite l'emplacement du malaxeur. Le tout repose sur une cave où se garde le beurre.

La laiterie s'équipe d'une chaudière de 18ch, d'une machine fixe à détente variable, avec régulateur de la force de 12ch, de 6 écrémeuses anglaises (Lister, Wallut et cie) débitant chacune 8 à 900 litres de lait à l'heure, de 2 barattes culbutantes (Lister) de 600 hectolitres et de 3 malaxeurs (Lister et Chapelier). L'éclairage fonctionne à l'acéthylène. La source d'eau débite 3,000 litres à l'heure. Le personnel se compose de 5 personnes. Le comptable M. Henri Duret gère la marche de l'usine. Le chauffeur mécanicien entretient le générateur de chaleur dès 4h du matin. Le contrôleur-aide-beurrier vérifie l'arrivage et la qualité du lait.

L'écrémeur embauche plus tôt. Dès 6h l'été et 8h l'hiver, il passe le lait dans ses machines et recueille la crème dans des récipients, puis l'apporte dans la chambre d'écrémage où elle restera 24h à fermenter et obtenir sa maturité idéale. Le beurrier s'active dès 6h l'été et 7h l'hiver. ll récupère la crème de la veille et la travaille dans les barattes. Puis il passe le beurre au malaxeur pour séparer le restant de petit lait du produit fini. Il n'a plus qu'à emballer les mottes de 10kg dans des paniers en osier ou en lamelles de sapin. Les mottes sont d'abord enveloppées dans du calicot (toile de coton) avant d'être déposées dans des "bassets" (paniers). Le beurrier termine vers 11h. Ensuite ce sera l'expédition à la gare vers Paris.
La laiterie Coopérative d'Uzelet à Ardin
La centrale
           
La laiterie Coopérative d'Uzelet à Ardin
Les barattes dans les années 1950
Laiterie Coopérative d'Uzelet à Ardin
L'empaquetage automatique
                   
 

Quelque temps après sa création, la laiterie transforme son appellation et prend le nom de "Laiterie coopérative d'Uzelet".

1899 : La collecte des 15 ramasseurs, sur leurs charrettes montées sur ressorts, se monte à 2.845.000 litres. Les employés les transforment en 21 tonnes de beurre.

1902 : Les fermiers de la plaine coulongeoise viennent adhérer de plus en plus. Au 2 mars, la coopérative totalise 877 sociétaires. Leurs vaches, des Parthenaises, se nourrissent de foin, de betteraves, de trèfle et de carottes.

1907 : Après avoir constaté un relachement dans la sélection des laitières, par certains sociétaires, le président M. Lavois et le conseil d'administration met en vigueur une décision, par laquelle doivent être exclues dans un délai de 6 mois toutes les vaches autres que la Parthenaise ou de provenance étrangère. Quand il y aura doute, la vache ne pourra être conservée que si son lait accuse un minimum de 35g de matière grasse au litre. Les laitiers, parmi lesquels MM. Barbotin, Girard, Chartier, Georges Chauvin, Gabriel Baudry, Auguste Gibaud, veillent au respect de cette résolution, ainsi que le contrôleur qui fera des visites surprises.

 
                   
 

1908 : Elle collecte 4,5 millions de litres de lait.

1913 : Elle collecte 5.8 millions de litres

1918 : L'établissement est équipé de 2 chaudières Montupet, de 2 réfrigérants cylindriques, de 2 pompes à eau, de 4 pompes à petit lait, de 2 barattes, d'un malaxeur, de 4 écrémeuses, d'une machine à glace.

1919. La laiterie ramasse 3.047.632 litres. De nouveaux adhérents renforcent la coopérative. Celle-ci totalise actuellement 1275 exploitants qui possèdent 3190 laitières. Le beurrier M. Alfred Ecotière a "du pain sur la planche".

1926 : Le 26 mai, un grave accident endeuille la laiterie. M. Victor Chamereau chargeait des sacs de caséine dans un camion. Soudain un des sacs, venant par une glissière, le renversa brutalement dans le camion. Relevé par ses camarades, il fut conduit à son domicile. Après deux jours de coma, il décède. C'est la consternation dans l'entreprise.

1931. M. Pierre Bonnet devient directeur. Uzelet se porte bien. Les 7.858.262 litres reçus pour l'année en sont la preuve, ainsi que les 382 tonnes de beurre produits.

Beurrerie coopérative d'Uzelet à Ardin  
                   
  Laiterie coopérative d'Uzelet à Ardin

Laiterie coopérative d'Uzelet à Ardin
1932 : La laiterie collecte le chiffre impressionnant de 9.000.000 de litres avec lesquels elle fabrique 500 000 kg de beurre dont la vente produit 8 000 000 de francs. Ces chiffres placent alors la société coopérative d’Uzelet au premier rang des laiteries des Deux-Sèvres.
M. Alphonse Lavois, le "Patriarche", abandonne ses fonctions après un règne de 36 ans. Fondateur de la laiterie Uzelet, il est né en 1857. C’était un homme de caractère avec une forte personnalité. Peu après son arrivée à Dilay, dans les Deux-Sèvres, il fut conseiller municipal pendant plus d’un quart de siècle, puis maire de la commune pendant quinze ans. Une rue porte également son nom à Ardin.Ce grand président, regretté de tous, eut toujours pour but le bien-être des agriculteurs. A Ardin ou à Surgères où il siégeait au sein du Conseil d'Administration de l'Association Centrale des Laiteries Coopératives du Poitou-Charentes, il est un homme de bons conseils et ses idées ont grandement contribué à la renommée des beurres de notre région. M. Jacques Sauvé est mandaté pour le remplacer à la tête du conseil de la laiterie.
 
           
  Laiterie coopérative d'Uzelet à Ardin   
           
 
En 1939, Jacques Sauve et le conseil d'administration, prennent de sévères sanctions, envers deux fraudeurs. Ces sociétaires, convaincus de délit grave en trafiquant leur lait, se retrouvent exclus et condamnés à de fortes amendes. Le 30 Janvier, un petit fait divers se déroule aux abords de la commune heureusement sans grave conséquences.
Un camion de la laiterie, privé de ses freins, tombe dans un ravin. Alfred Tréfois, conducteur du camion, s'en allait faire sa tournée, accompagné du jeune Henri Grayon. En voulant changer de vitesse, dans la côte d'Ardin, son moteur s'arrêta de fonctionner et les freins furent impuissants. Le véhicule reculait. Le jeune Grayon, ouvrit la portière et sauta. Malgré les efforts du chauffeur, le poids lourd roula sur le talus et se renversa dans un jardin. Grâce au fossé, le pilote ne fut pas écrasé dans sa cabine. Le camion subit de gros dégâts. M. Tréfois n'avait jamais eu d’accidents depuis 1919, année où il commença à travailler à la laiterie.

Pendant la guerre, on retrouve toujours les deux dirigeants, aux commandes d'Uzelet.

 
                   
 

L'An 1950 témoigne de l'accession de M. Breillad à la présidence de la coopérative.

En mars, le directeur est licencié. Le conseil reproche à Pierre Bonnet, à ce poste depuis presque 25 ans, une faute jugée "grave". 11 aurait donné à titre gracieux, 14 kilos de beurre à diverses personnes (dont 3kg aux petites soeurs des pauvres). Ces gens ont rendu divers services à la laiterie. Le Syndicat des Directeurs de Laiteries prend position pour leur collègue. Il est décidé à obtenir réparation du préjudice, causé par ce renvoi, qu'il considère comme abusif. Un directeur provisoire est nommé. Il s'agit de M. Louis Sabourin, ancien élève de l’école de Surgères. M. Bonnet ne reviendra plus à la tête de l'établissement.
 
                   
                   
  Laiterie coopérative d'Uzelet à Ardin
Publicité de 1951
Laiterie coopérative d'Uzelet à Ardin  
           
 
Le rayon d'action de la laiterie s'étend sur 13 communes et traite plus de 7.500.000 litres de lait, qui sont travaillés par 3 Écrémeuses «Alfa-Laval », débit horaire 13.000 litres ; 3 Barattes cuves de maturation, machines frigorifiques et chambres froides, mouleuse, empaqueteuse, etc.

La qualité de son beurre, par son arôme, sa finesse et sa longue conservation s’est imposée rapidement et la marque d'Uzelet connue et appréciée partout était très recherchée. D'ailleurs, les plus grand hôtels de Paris et de la Côte d'Azur l'employaient depuis les années 1920.

Ses débouchés en font une renommée nationale, Paris, Lille, Bordeaux, Lyon, Nice, Marseille, Algérie et Maroc.

1952 : La laiterie collecte 8,1 millions de litres.

 
                   
 

Laiterie coopérative d'Uzelet à Ardin
1956 : La quantité de lait ramassée augmente toujours. 8,5 millIons de litres s'entreposent dans les cuves et sont travaillés tous les ans.

Mais en modifiant son  chemin, la laiterie tombe dans le piège de la rentabilité. Le traitement de 40 000 litres de lait par jour va nécessiter une intallation ultra-moderne et chère, permettant d’accomplir le travail dans de très bonnes conditions et dans le moins de temps possible.

Chaque jour, 28 laitiers et quatre camions automobiles apportent le lait à l’usine.
 
   
   
   
   
   
           
  Laiterie coopérative d'Uzelet à Ardin  
                   
 

1961 : L'année débute sous des trombes d'eau, L'Autize déborde de son lit et inonde tout le pays. Le 4 janvier, à 2h du matin, la crue s'installe et envahit les ateliers à une vitesse impressionnante. On ne peut sauver tous les moteurs des machines. 10 seulement, démontés rapidement, échappent à la destruction. Une vingtaine d'autres sont sous l'eau et gravement endommagés. Deux écrémeuses sont hors d'état et plusieurs fûts d'huile et de gasoil, que le courant emporte, menacent de provoquer une pollution grave. Le désastre s'évalue à plusieurs millions de francs, d'après l'estimation de M. Sabourin. Le président M. Philippe De Chabot constate l'ampleur des dégâts. Il faut attendre la décrue pour réparer et permettre la reprise des activités.

1962 : ces douze mois apparaissent comme un tournant pour la coopérative. Depuis une décennie, la concurrence, les progrès de la technologie, les nouvelles données économiques du marché, contribuent les laiteries à se rapprocher entre elles, pour faire face. L'avenir des établissements laitiers en dépend. Pour une meilleure production industrielle, les ententes ou les fusions semblent indispensables. C'est pourquoi Uzelet adhère à "l'Union Laitière des Deux-Sèvres", dont le président est M. De La Rochebrochard.

 
                   
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  1963 : Le 30 septembre, M. Louis Sabourin part en retraite. M. René Papet lui succède. Ce dernier fit l'Ecole Saisonnière d'Enseignement Laitier de Surgères (22e promotion d'Octobre 1954). A sa sortie, il entre à la laiterie coopérative de Matha, en Charente-Maritime où il y reste jusqu'en 1956. Depuis 1957, M. Papet est à la laiterie d'Uzelet.  
                   
  Laiterie d'Ardin
buvard publicitaire

1970 : En janvier, la laiterie inaugure un batiment neuf. L'immeuble moderne abrite les bureaux, les laboratoires et une grande salle pour les réunion du conseil d'administration. De plus, on a construit une chambre froide.  La laiterie emploie 19 salariés et 12 entrepreneurs qui assurent le ramassage du lait.

En juin, elle se joint aux laiteries de Mazières-en-Gâtine, St-Christophe-sur-Roc, St-Ouenne et Ménigoute. L'union de ces cinq coopératives forme le groupe C. O. L. A. G. A. C. O. (Coopérative Laitière de la Gâtine et du Centre-Ouest).

Cette fusion, porteuse d'espoir, n'aboutit en fait qu'à la disparition, une par une, des laiteries concernées. Cette année là, St-Christophe, Ste-Ouenne et Ménigoute disparaissent. Quand viendra le tour d'Uzelet ?

1972 : Ies premiers signes apparaissent lorsque Mazières, qui est le siège social et l'usine principale, se sépare du directeur M. René Papet. Celui-ci part pour la laiterie de la Viette. La fin est proche.

 
                   
 

1978 : "CO.LA.GA.CO." devient "Gâtine". L'aventure se termine pour la laiterie d'Uzelet. Elle cesse toute activité. Un peu de la vie d'Ardin disparaît avec elle.

Les bâtiments sont rachetés par la commune et revendus à un particulier qui y fabrique de l'aliment pour bétail et loue une partie des bâtiments à une pâtisserie industrielle. Concernant les deux cheminées, l'une a été démolie, l'autre arasée.

 
                   
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