Historique : depuis 1962
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En
1961, l'Union des Plateaux de Gâtine projette la construction d'une usine
de fabrication de poudre de lait et une fromagerie.
Les
Coopératives de la Viette, de Mazières-en Gâtine, de Ste-Ouenne et de
St-Christophe-sur-Roc veulent se grouper afin de fabriquer de la poudre de
lait. Actuellement, ces laiteries confient tous les jours 20.000
litres de petit lait à la laiterie coopérative de la Mothe-St-Héray qui la
transforme en poudre. Le transport journalier est effectué par deux
camions citernes de 10.000 litres chacun. La Viette, Mazières et
Ste-Ouenne disposent de 25.000 litres de lait écrémé.
Un
grand problème est soulevé lors des différentes réunions. Il s'agit de
trouver l'emplacement de la future usine. Au début, le choix se porte
sur un terrain près d'Allonnes, petit village situé à quelques kilomètres
de Secondigny. La rivière l'Autige passe tout près (la source est toute
proche). Finalement après mûre réflexion et afin d'éviter un trop long
parcours des camions de Ste-Ouenne et St-Christophe, les présidents
choisissent finalement la commune de Champdeniers bien située pour les
quatre laiteries. Le coût prévu de l'installation se monte à 150
millions de francs. Pour la construction de la fromagerie, on estime le
montant à 30 millions de francs.
1962 : La fabrication
débute sous la direction de M. Grellier René. L'usine est implantée près
de l’entrée du bourg de Champdeniers. Avec l'entrée d'autres laiteries
dans le groupe, ce dernier prend pour dénomination : "Union Laitière des
Deux-Sèvres" dont le M. Delarochehochard préside. Le projet de
construction de la fromagerie a été abandonné. L'usine ne fabriquera que
de la poudre de lait.
1964 : Le nouveau directeur est M.
Boismoreau
1973 : Le président de l'Union Laitière, M.
Rouvreau (également président de La Viette) affiche un large sourire en
annonçant les résultats de l'usine de l'an passé. Le volume de lait traité
est en hausse de 29% avec une quantité annuelle de 173 millions de litres,
pour la section poudre de lait M. Camus dirige cette impressionnante
entreprise.
1975 : l'ULDS est intégrée au GLAC (Groupement des
laiteries coopératives Charentes Poitou), basé à Surgères.
1995 : L'ULDS, toujours dirigée par M. Camus produit quotidiennement 1, 5
million de litres de lait en poudre. Elle affiche une belle santé.
Traversant de grosses périodes de doute et régulièrement décriée par
les associations de défense de l’environnement, cette usine, implantée à
l’entrée du bourg de Champdeniers, au chevet de l’église, a subi
d’importantes transformations grâce à la volonté de dirigeants qui n’ont
pas hésité à investir des sommes colossales afin de réduire les nuisances
de cet outil de travail. Usine, rappelons-le, qui fut un des tout premiers
poumons économiques de la commune dans les années 1960, favorisant
l’implantation de dizaines de ménages aux alentours du bourg.
2018 : Ses tours de séchage transforment chaque jour 1 à 2 millions de
litres de produits laitiers. Le lait écrémé, le lactosérum issu de la
fabrication du fromage et le babeurre issu de la fabrication du beurre
sont transformés. En produisant chaque année 50.000 tonnes à destination
de la consommation humaine et de l'alimentation animale, l'ULDS est une
des dix premières usines françaises dans son domaine. Sous l’enseigne
SAS Sofivo, filiale du groupe Armor, l'usine retrouve de sa superbe avec
plus de 70 salariés et redore son image en termes d’environnement avec,
notamment, l’installation, entre autres, de trois chaudières au gaz
naturel pour le process d’évaporation et de séchage et l’acquisition de
convoyeurs et racks de chargement pour la somme de 2 406 200 €.
2024 : L'Union laitière des Deux-Sèvres est l'usine de transformation en
poudre des produits et des sous-produits des laiteries de base du Glac et
des autres laiteries adhérentes. |
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Rédaction et mise en page ED - © letyrosemiophile.com |
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