Historique : 1897 - 1996
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1863 : Le journal "Courrier du Dimanche" du
15 novembre détaille dans sa chronique provinciale sur Les Deux-Sèvres
:
"Les fromages de la Mothe-Sainte-Heraye, pur lait de brebis, sont
renommés en maints cantons du Poitou et de la Saintonge. Ils n'en est pas
qui dégagent plus heureusement la saveur des Bordeaux froids et profonds.
Aussi les fins connaisseurs les recherchent, et les tables les mieux
famées s'honorent de les produire au dessert."
1894 : Le journal
"L'Echo Rochelais" du 9 juin, mentionne que les fromages de La Mothe se
vendent 0,40 franc la pièce, à la vente à la criée à Niort (l’équivalent
de 500g de bœuf).
1897 :
Nichée dans une cuvette et protégée par sa forêt du Fouilloux, la
Mothe-St-Héray s'éveille en cette fin de XIXᵉ siècle. Ce fief protestant,
qui eut naguère à souffrir des guerres de religion, porte beaucoup
d'attention aux nouvelles idées progressistes qu'engendrent depuis 1888 les laiteries
coopératives du centre-ouest. Aussi, ce 7
février, on apprend la fondation de la laiterie coopérative de la
Mothe-St-Héray. Le docteur Good, son créateur, préside au premier conseil
d'administration, suppléé des vice-présidents, M. Morisset de la Mothe, M.
Verlain de Pamproux, M. Poinet de Soudan. Au secrétariat, on trouve M.
Toscher de la Mothe et M. Baudouin d'Exoudun, tandis que M. Guimard de la
Mothe débute comme trésorier.
Le
18 mars, le président Good expose aux membres du bureau, que par suite de
sa nomination au poste de Médecin dans un établissement thermal, il devra
s'absenter de la Mothe du 1er mai au 8 octobre, chaque année et que par
conséquent, il a l'honneur et le regret de devoir donner sa démission de
président.
Toutefois, il reste à ce poste,
jusqu'à la prochaine assemblée générale, prévue en début d'année
prochaine.
Le 23 mai, le conseil se réunit
pour procéder à l'adjudication des travaux à exécuter pour la construction
de la laiterie. Après délibérations, M. Foisseau aîné, demeurant à
Sainte-Eanne et M. Audinet-Canon de la Mothe bâtiront l'usine sur un
terrain acheté à M. Blanchet, propriétaire à la Mothe. Le terrain choisi
se situe dans la vallée de la Sèvre Niortaise, à quelques kilomètres des
sources de cette rivière, au lieu-dit "Fontaine de la Bernière", un nom que portera plus
tard un fromage de chèvre.
Le 5 août, on procède à la nomination du personnel intérieur. Le bureau,
après vote, désigne, M. Bourgouin comme comptable, M. Jollet au poste de
chauffeur-mécanicien et M. Hypeau comme beurrier.
Les
laitiers sont aussi choisis. M. Pascal Fraigreau, dit "Blot" fera la
tournée d'Exoudun ; M. François Marché, celle du secteur de Soudan. M.
André Barot tournera sur Bougon, et M. Jean Louis sur Sepvret. M. Xavier
Castin, du "Vivier" collectera sur Goux. M. Pierre Quintard circulera
aussi sur Sepvret. M. Lazare Bourdet ramassera sur Pamproux. Quant à la
collecte sur Avon, il n'y a pas de candidat pour l'instant.
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Le 30 octobre, le conseil décide
que la tournée de la Mothe, sera effectuée par M. Delage. ll demande à M.
Proust, le délégué de la Mothe, de voir la possibilité d'échanger des
adhérents, avec ceux de Soignon. D'autre part, il confie l'installation du
chauffage à vapeur et de l'éclairage à l'acétylène, à M. Garuchet
l'ingénieur. Le bureau choisit l'agent d'assurances, pour les employés, en
la personne de M. Goffier.
On
retient deux dépôts de beurre à la Mothe, l'un chez M. Richard Ripault et
l'autre chez M. Peneault.
Le 4
novembre, le conseil apporte quelques modifications aux tournées et
accepte deux autres laitiers pour la zone de Salles, en l’occurrence MM.
Noireau et Tiré. À la réunion, le vice-président Morisset, présente, le
contrôleur M. Cousin. |
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1898 : Le nouveau président M. Morisset proclame les premiers résultats de
l'entreprise. Celle-ci a collecté 1.201.478 litres de lait et produit
60.039 kg de beurre.
1899 : Le 9 avril, pour le
ramassage du secteur d'Exoudun, le choix du remplacement de M. Brigeau, le
laitier démissionnaire, se porte sur M. Bourgueil.
Une
nouvelle zone de collecte sur le "Grand-Breuil" nécessite un nouveau
laitier. Ce sera M. Perron.
Le
beurrier, M. Mérouzeau reçoit une prime, à titre d'encouragement, pour le
soin qu’il apporte à la fabrication du produit. |
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L'arrière de la laiterie, agrandie ensuite
du coté gauche. |
1901 : M. Alexandre Gamin arrive à la présidence de la coopérative. Il
habite au "Vivier".
Le 5 septembre, le conseil approuve
les travaux rendus nécessaires, pour la construction d'un canal, destiné à
déverser les déchets intérieurs de la laiterie. M. Chaillou, architecte à
la Mothe établit le cahier des charges. M. Pierre Goy, de la "Creuse", par
la Crèche, remporte l'adjudication des travaux, au détriment de M.
Genevière de Niort.
1902 : Lors de l'Assemblée Générale
du 28 décembre 1902, il est créé une commission de contrôle. Dans son
discours, le président M. Gamin rappelle l’œuvre de la société, les
difficultés qu'elle a subies, les crises traversées, les luttes qu'elle a
dû soutenir contre le "bourgeois" et l'artisan, dénigreurs acharnés, et
qui néanmoins, sont heureux d'en retirer quelques avantages. Il invite les
sociétaires à supporter son action et les engage à lutter contre les
adversaires qui critiquent la société.
1903 : Les engagements de la coopérative expirent le 6 février. La
prorogation de la société est soumise au vote des sociétaires. Ces
derniers votant à main levée, décident le prolongement de la coopérative
pour une période de dix ans.
Cette même année, le constructeur "Douane" installe un système réfrigérant
fonctionnant au CH3 Cl et
produisant 45 kilos de glace à l'heure, pour l'affermissement du beurre et
la fabrication de glace.
1905 : Jean Guerry, agriculteur à Chey, et vice-président de la laiterie,
est nommé Chevalier du Mérite Agricole. ll est aussi, secrétaire du
Syndicat Agricole. |
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1906 : La laiterie remporte sa première
récompense avec un diplôme d'honneur au concours agricole de Milan.
1909 : La Mothe compte 1.200
producteurs possédant un superbe troupeau de 3.000 vaches. Elle travaille
3.542.704 litres de lait, qui produisent 177.000 kg de beurre, vendu aux
Halles centrales de Paris 2,48 frs le kg en moyenne.
Le
lait écrémé est redonné aux sociétaires et le babeurre vendu "à
l’enchère". Le babeurre est le résidu liquide provenant de l'opération de
barattage du lait.
1910 :
Le nouveau directeur-comptable M. Alfred Texier entre à la laiterie le 7
juin. Le
chauffeur Auguste Semelier prend son poste le 15 novembre 1910. |
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Circulaire
N°1 du 15 juillet 1910 : |
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Le Conseil d'Administration, dans
l'intérêt général de l'Association, vient rappeler à MM. les Sociétaires
certaines prescriptions qui sont peut-être tombées en désuétude :
Recommandation expresse de n'opérer que deux traites par jour, le matin et
le soir, l'expérience de plusieurs années met le Conseil dans l'obligation
d'exiger qu'il en soit fait ainsi.
La traite du soir,
pour être livrée de bonne qualité le lendemain matin, en été, demande des
soins spéciaux, mais faciles. Ces soins sont les suivants :
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1° Nettoyer tous les récipients à l'eau
bouillante. 2° Refroidir subitement, aussitôt l'opération de la traite,
en plaçant le récipient dans l'eau la plus froide possible.
3° Au bout
d'une heure, renouveler l'eau.
4° Pendant cette heure, mais pas après,
remuer deux ou trois fois le lait avec un objet propre, pour que le
refroidissement se fasse dans toute la masse et plus vite.
5° Changer
d'eau une dernière fois, et, en tenant au frais, attendre tranquillement
le passage du ramasseur. |
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Il demeure entendu que les soins
sus-indiqués ne sont de rigueur que pendant les grandes chaleurs, qui
peuvent, ceci dépend des années, être à redouter jusqu'à fin octobre, en
causant soit la coagulation, soit l'acidité tout aussi préjudiciable.
L'été 1909 nous a valu, grâce au manque de soins signalé ci-dessus et
au défaut de surveillance de part et d'autre, plusieurs milliers de litres
de lait gâté, complètement perdu, par conséquent payé sans produire de
beurre. Il en est résulté, forcément, une diminution des recettes et
l'impossibilité de payer le lait aussi cher que nous l'aurions désiré.
En résumé il est recommandé expressément : |
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1° Aux adhérents, de livrer du lait
très propre, sans acidité nuisible et sans commencement de coagulation.
2° Aux laitiers, d'arriver le plus tôt possible, de s'occuper sérieusement
de leur travail, de refuser tout lait qui manquerait de propreté ou qui
serait avarié. |
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En cas de contestation faire constater
par des témoins.
Prononcer à haute voix, au fur et à mesure du
transvasement du lait, la quantité livrée par chaque adhérent du
cantonnement, de ne pas faire abus d'autorité en n'importe quelle
circonstance.
Le Conseil d'Administration et la Commission de
Contrôle font un pressant appel aux sociétaires et aux laitiers, pour que
tout se passe le plus équitablement possible sans avoir recours à la
sévérité du règlement.
Pour et par autorisation du Conseil
d'Administration et de la Commission de Contrôle. |
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Le Président, A. Gamin |
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1911 :
La laiterie remporte un autre diplôme d'honneur à Turin pour son beurre.
Voici un fait divers raconté par le journal "L'Echo Rochelais" du 15 avril
1911 :
Une tentative d'assassinat suivie de
vol a été accomplie dimanche, entre La Mothe-Saint-Héray et Pamproux,
dans des conditions particulièrement dramatiques. M. Lombard-Maret de
Pamproux, et M. Chauvin, de Salles, sociétaires de la Laiterie
coopérative de La Mothe et délégués pour leurs sections respectives,
s’étaient rendus à la Laiterie afin d’y toucher le montant de la paye
du lad pour la répartir ensuite entre leurs co-sociétaires. En
quittant La Mothe, vers dix heures du matin, ils furent rejoints par
un individu qui fit route avec eux. Nullement défiants, — comment
l'auraient-ils été d'ailleurs en plein jour ? — ils acceptèrent ce
compagnon de route inconnu. A mi-chemin de Pamproux, M. Chauvin se
détacha du groupe pour rentrer à Salles. M. Lombard continua sa route
vers Pamproue, toujours escorté par l'inconnu. Celui-ci n'attendait
que cela et, en arrivant dans les parages de la ferme de Bougontet, en
un endroit où la route est un peu encaissée et abritée par des haies,
il s’élança inopinément sur M. Lombard et le frappa à la tête avec une
barre de fer qu’il avait dissimulée jusque-là sous ses vêtements. M.
Lombard s’affaissa dans une mare de sang, ne donnant plus signe de
vie. Son agresseur, le croyant mort, s’empara d’une somme de neuf
cents francs que contenait sa sacoche et prit la fuite. M. Lombard
n’avait été heureusement qu’étourdi. Il revint bientôt à lui et,
péniblement, eut la force de gagner la ferme assez proche, où il reçut
des soins et conta sa tragique aventure. Le signalement de l'agresseur
a pu être facilement reconstitué, grâce à M. Chauvin et au blessé
lui-même; il est donc permis de croire que le criminel n'échappera pas
longtemps aux recherches de la justice.
Dans 2 autres journaux
de l'époque, la fin semble plus tragique, l'un ne donne aucun espoir
de le sauver, l'autre emploie les termes "assassinat" et "mortellement
blessé de 7 coups de coutre de charrue".
1912 : Le 3 août, la laiterie
élargit son effectif. M. Frédéric Guessard, le beurrier depuis 1899, voit
un autre collègue, venir en renfort, en la personne de M. Casimir
Marcusseau. Puis arrivent M. Alexis Olivier le contrôleur, MM. Naud, Court
et Blanchard les laitiers.
1913 : En ce mois de janvier, la laiterie remporte la médaille
d'argent au concours général agricole de Paris. Un autre ramasseur, M. Victor Baudouin commence le 1er
juin.
1914-18 : La guerre mobilise
beaucoup d'hommes. Pratiquement tout le personnel intérieur de l'usine
part. Même M. Texier accomplit son devoir le 16 septembre 1915. Il
reviendra le 23 cctobre 1916.
La
grande guerre crée des besoins. Les camemberts sont fabriqués depuis 2
ans.
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Fromage de chèvre "Fromagerie de La
Jouvence" Imp. des
Papeteries de Lusignan |
Début 1918, la coopérative commence
la fabrication des fromages de chèvres. Le commencement des camemberts est
inconnu, mais certainement en même temps, vu la configuration de la
fromagerie sur l'étiquette de droite.
Les premiers ouvriers fromagers
apparaissent : MM. Jardin père et fils le 7 mars, Jean Papapopoulos le 28
avril, Ernest Sanrois le 1er octobre. Les femmes font aussi leur entrée à
la fabrication et à l'emballage, ce sont : Louise Geoffrion, Marie-Louise
Tiré, Yvette Chauvière, Louise Armanson, et Mme Bernard.
L'année suivante, d'autres
fromagères arrivent : Mlle Malliriau, Marcelle Raymond, Armandine
Chaigneau… Beaucoup ne restent pas longtemps. Les causes de départ
varient. Certains partent pour le service omnibus, d'autres à l'entreprise
Doucet, comme manœuvres.
L’un reprend son ancien métier de
cimentier, et l’autre va vendre des fromages. Un fromager quitte son
emploi, pour aider son père ferblantier (le ferblantier fabrique, répare
et vend des ustensiles en fer-blanc, notamment des bidons de lait). Un
aide camionneur arrête, pour rentrer chez un médecin de St-Maixent. Pour
les femmes c’est soit pour le mariage, soit pour un bébé, soit pour rester
à la maison.
La laiterie compte 21 laitiers,
avec toujours le "vétéran", Prosper Delage, le seul encore en place depuis
la création. Les autres ramasseurs sont : Louis Bruneteau (depuis 1900),
Désiré Bonneau (1904), Julien Benoist (1906), Alex Turpeau (1910), Alexis
Giniac (1910), Etienne Court (1911), Naud-Migault (1912), Edmond Blanchard
(1912), Victor Baudouin (1913), Charles Louis (1913), Emile Girard (1913),
Jean Servant (1913), Saturnin Corbin (1914), Antonin Corbin (1916), Henri
moreau (1917), Alphonse Renaux (1917), Victor Fontaine (1918), Alfred
Martin (1918). |

"Camembert de La Mothe" (fromagerie)
Imprimerie Grange
& Guy à Paris
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1919 : M. Turpeau cède son poste à
Paul Rossard, après 9 ans de collecte. Puis Antonin Corbin et son gendre
Léon Beauchamps cessent le ramassage, au profit de M. Gamin et Martin.
En 1921, le président Alexandre
Gamin, abandonne son mandat, après vingt ans de bons et loyaux services.
Son successeur se nomme M. Arrondeau.
Le
plus ancien employé de la laiterie, toujours à son poste, est Frédéric
Guessard, avec 22 années passées comme beurrier, puis fromager. |
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1922 : 2 logos et 7 modèles d'étiquettes sont déposés à l'Institut
National de la Propriété Intellectuelle le 6 juillet. Nous n'avons pas trouver les
dépôts des nombreuses autres étiquettes, commercialisées par la suite. |
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La fromagerie diversifie rapidement sa fabrication de fromages avec une
multitude de modèles. Mais la profusion des commandes de ces différentes
boites incite rapidement les dirigeants à numéroter leurs étiquettes.
36 modèles vont alors apparaître sur une période s'étalant sur une
trentaine d'années (du début des années 20 jusqu'à la fin des années 40).
Ces numéros figurent sur les étiquettes, cela faisait partie du cahier des
charges que les imprimeurs devaient respecter. La fromagerie de La Mothe
St-Héray est la première et une des seules (hormis Bel un peu plus tard) à
numéroter leurs étiquettes.
Certaines étiquettes existent avec des variantes
de pourcentages de lait de vache, de pourcentages de matière
grasse, d'imprimeurs différents, ou des évolutions graphiques. Aussi, certains numéros
et variantes ne sont pas encore référencés. |
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1 a |

Fromage de chèvre "Véritable La Mothe"
Dépôt de marque du 06 juillet 1922 Imprimerie Depierre à Lisieux
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Fromage de chèvre "Véritable La Mothe"
Imp. des Papeteries de Lusignan |

publicité de 1930 |
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1 b |

Fromage de chèvre "Véritable La Mothe"
Imp. Artistique Malherbe à Caen |
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2 |

Fromage de chèvre "Fromagerie de la Vallée
de Chambrille" Dépôt de marque du 06 juillet 1922. Imprimerie Grange
& Guy à Paris |

Fromage de chèvre "Fromagerie de la
Vallée de Chambrille" Imp. des Papeteries de Lusignan |

Fromage de chèvre "Fromagerie de la
Vallée de Chambrille" Imprimerie Garnaud |

Fromage de chèvre "Fromage de la
Vallée de Chambrille" 45% de matière grasse Imp. Ozanne & Cie à Caen |
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Fromage de chèvre "Fromagerie de la Vallée
de Chambrille" Imprimerie Garnaud |

Fromage de chèvre "Fromage de la
Vallée de Chambrille" 45% de matière grasse Imprimerie Garnaud |
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3 |

Fromage de chèvre "Fromagerie de la
Fontaine Bernière" Dépôt de marque du 06 juillet 1922 |

Fromage de chèvre "Fromagerie de la
Fontaine Bernière" Imp. des Papeteries de Lusignan |
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4 |

Fromage de chèvre "Fromagerie des Rosières"
Dépôt de marque du 06 juillet 1922 Imprimerie Grange & Guy |

Fromage de chèvre "Fromagerie des Rosières"
Imp. des Papeteries de Lusignan |

La "Fête des Rosières" de La Mothe-Saint-Héray est une tradition
ancestrale qui distingue les jeunes filles méritantes. La
Mothe-Saint-Héray est la seule commune de France qui perpétue la tradition
dans sa totalité, avec mariage et dotation. Depuis 1821, près de 400
Rosières ont été couronnées, qui se sont toutes mariées religieusement à
l'église de La Mothe-Saint-Héray.
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6 |

Fromage de chèvre Imp. des Papeteries de
Lusignan |
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8 |

Fromage de chèvre "Le Meilleur"
Imp. Depierre à Lisieux |

Fromage de chèvre Imp. des
Papeteries de Lusignan |
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Fromage mi-chèvre "Mothais"
Imp. des Papeteries de Lusignan |
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10 a |
 Mi-chèvre " Fromage Mothais" Pas
d'imprimeur |

Fromage mi-chèvre "Mothais"
Imp. des Papeteries de Lusignan |
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10 b |

Mi-chèvre "Fromage Mothais"
Imp. Grange à Paris |
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10 c |

Fromage
mi-chèvre "Mothais" 50% de lait de vache Pas d'imprimeur |

Fromage
mi-chèvre "Mothais" 50% de lait de vache 45% corrigé en
25% de mat. grasse Pas d'imprimeur |

Fromage
mi-chèvre "Mothais" 40% de lait de vache 30% de mat.
grasse Pas d'imprimeur |

Fromage
mi-chèvre "Mothais" 40% de lait de vache 30% de mat.
grasse Imp. Artistique Malherbe à Caen |
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Fromage
1/4 chèvre "Mothais" 75% de lait de vache 15% de mat.
grasse Pas d'imprimeur |
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10 d |

Fromage mi-chèvre "Mothais" Imprimerie Malherbe à Caen |

Fromage mi-chèvre "Mothais" 30% de matière
grasse Pas d'imprimeur |

Fromage mi-chèvre "Mothais" 30% de matière
grasse Pas d'imprimeur |

Fromage mi-chèvre "Mothais" 20% de matière
grasse Pas d'imprimeur |
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10 e |

Fromage mi-chèvre "Mothais" Imp.
Ozanne & Cie à Caen |
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10 f |

Fromage mi-chèvre "Mothais" Imprimerie Garnaud |
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11 a |
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Camembert
(Mothaise) Dépôt de marque du 06 juillet 1922 Imprimerie Depierre à
Lisieux |

Camembert (Mothaise) Imp. des
Papeteries de Lusignan |

Camembert
(Mothaise) Imp. Depierre à Lisieux |
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"Camembert fin Le Délicieux" Dépôt de
marque du 06 juillet 1922 Imp. Depierre à
Lisieux |

"Camembert fin des Gourmets" Dépôt de
marque du 06 juillet 1922 Imp. Depierre à
Lisieux |
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11 b |
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Camembert "Le Mothais" 40% -
Imprimerie Garnaud |

Camembert "Le Mothais" 40% -
Imprimerie Dumas |

Camembert "Le Mothais" 30% -
Imprimerie Malherbe |

Camembert "Le Mothais" 30% -
Imprimerie Garnaud |
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Petit camembert
"Le Mothais" 40% - Imprimerie Garnaud |

Fromage mi-chèvre "Le Mothais"
30% corrigé en 45% de mat. grasse Imprimerie Garnaud Coll. particulière |
 Camembert "Le Mothais"
40% corrigé en 30% de mat. grasse Imprimerie Dumas à Niort |
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Camembert "Le Mothais"
30% - Imprimerie
Richard Laleu à Poitiers |

Camembert "Le Mothais"
45% - Imprimerie Garnaud Coll. Annette
Véron |
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 Camembert "Le Mothais"
30% -
Imprimerie Dumas |
 Camembert "Le Mothais"
30% - Pas d'imprimeur
Coll. Pascal Garraud |
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12 |

Camembert "Fromagerie de la Vallée de
Chambrille" Imp. des Papeteries de Lusignan |

"Camembert fin de la Vallée de Chambrille"
Imprimerie Grange & Guy à Paris |

"Camembert La Mothe St-Héray" Pas
d'imprimeur |
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13 |

Camembert "Fromagerie de la Fontaine
Bernière" Imp. des Papeteries de Lusignan |
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18 |

Fromage mi-chèvre "Mothais" Imp. des
Papeteries de Lusignan |
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20 |

"Camembert de La Mothe" (fromagerie)
Imp. des Papeteries de Lusignan |
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 "Camembert de La Mothe" (fromagerie)
Imp. Depierre à Lisieux Coll. particulière |
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22 |

Camembert (Médaille) Imp. des Papeteries
de Lusignan |

Camembert (Médaille) 30% de matière
grasse Imprimerie Garnaud Coll. Particulière |
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23 |

Camembert (Laitière et vache) Imp. des
Papeteries de Lusignan |

Camembert (Laitière et vache)
Imp. des Papeteries de Lusignan |
 Camembert
(Laitière et vache) 40% de matière
grasse
Imp. des Papeteries de Lusignan |
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24 |

Camembert (Laitière) Imp. des Papeteries
de Lusignan |
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25a |

Camembert Extra-Fin (La Mothe-Saint-Héray) Imp. des
Papeteries de Lusignan Coll. Pascal Garraud |
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25b |

Camembert (La Mothe-Saint-Héray) Imp. des
Papeteries de Lusignan |
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26 |

Camembert (vache et fromagerie) Imp. des
Papeteries de Lusignan |

Camembert (vache et fromagerie) 40%
corrigé en 35% de mat. grasse Imp. des Papeteries de Lusignan |
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33 |

"Fromage maigre - La Belle Rosière"
15% de matière grasse Imprimerie Garnaud |
"Fromage maigre - La Belle Rosière"
25% de matière grasse Imprimerie Garnaud |
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34 |

"Fromage pas cher"
25% de matière grasse Imprimerie Garnaud |

"Fromage pas cher"
25% de matière grasse Imprimerie Malherbe Coll. particulière |
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"Fromage maigre"
1% de matière grasse Imprimerie Garnaud Coll.
Annette Véron |
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Etiquette de beurre |
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"Fromage Mothais" |
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D'immenses haloirs permettent d'affiner les
fromages. |
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Sur ces 2 cartes, on aperçoit sur la gauche l'agrandissement réalisé de la
bâtisse pour faire place à la chaudière et la grande cheminée |
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Publicité vers 1925 |
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Fromage de chèvre "Le
Cabri"
Imp. Depierre à Lisieux |
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1929 : M. Octave Perochon, le président depuis six ans, se trouve
confronté à un problème épineux. Un grave litige l'oppose à la laiterie de
Bougon. 85 sociétaires veulent démissionner, pour rejoindre cette
dernière. L'affaire s’aggrave et est déposée devant le conseil
d'administration de l'Union Centrale des laiteries coopératives.
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La cour de la laiterie vers 1929, les
bureaux à droite ne sont pas encore construits. |
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1929 |

1929 |
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1930 : Cette fromagerie est agrandie une première fois
avec la construction de plusieurs bâtiments. |

Les nouveaux bureaux |
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L'imposante laiterie en 1930 |
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Dans la revue "l'Illustration Economique et
Financière des Deux-Sèvres" de 1930, il est précisé :
Depuis
1897, la mutualité s’est développée sous toutes ses formes et a contribué
largement à augmenter la prospérité commerciale et industrielle de la
région. Presque tous les agriculteurs, petits et grands, font partie de
la laiterie coopérative, du Syndicat agricole d’élevage, des Caisses
Mutuelles d’assurances accidents, incendie..., du Crédit agricole. Tout
est administré par la Laiterie et forme un chiffre d’affaires qui dépasse
12 millions de francs. L’ensemble de ces groupements apporte le
bien-être, non seulement aux éleveurs, mais à tout leur entourage en
favorisant le commerce et les industries locales. L’excellent directeur
de ces associations a su, depuis vingt ans, doter la laiterie coopérative
de tous les perfectionnements qui permettent de fabriquer avec 18.000
litres de lait un beurre remarquable par ses qualités et sa conservation
parfaite qui lui font obtenir, aux Halles de Paris, des cours supérieurs. |
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La visite de cette Société intéresse tous les amateurs de laiteries qui, à
côté de la beurrerie modèle, sont à même d’admirer une fromagerie
irréprochable dans laquelle 8.000 litres de lait de chèvres sont
journellement transformés en un délicieux fromage très apprécié par les
gourmets en France et dans l’Afrique du Nord, sous le nom de fromage de La
Mothe-Saint-Héray. L’intérêt des professionnels est agrémenté aux environs
de ce chef-lieu de canton par des sites très pittoresques appréciés de
nombreux touristes visitant la forêt de l'Hermitain, la vallée de
Chambrille, etc. D’autre part, les courses de côte organisées en juin
par l’Automobile-Club des Deux-Sèvres et la fête des rosières le deuxième
lundi de septembre, enfin le théâtre poitevin si bien dirigé par un
excellent poète, attirent chaque année, une foule de promeneurs. Le
premier jeudi de chaque mois, il existe des foires peuplées de bons
animaux de race parthenaise et les marchés sont très fréquentés les autres
jeudis. Ces réunions commerciales sont suivies par les agriculteurs
mothais et marchands de bestiaux de la région, qui ne dédaignent pas,
après leur travail la bonne cuisine préparée dans les hôtels réputés du
pays servant les délicieuses truites et les écrevisses de la Sèvre, avec
un bon fromage de La Mothe, arrosé d’un vieux vin rafraîchissant et très
fruité. La plaine plus ou moins accidentée est coupée par des murs de
pierres sèches ou par des haies formant des champs où sont entretenues au
pacage les nombreuses chèvres de la race poitevine qui approvisionnent la
fromagerie. Le directeur de la Laiterie, toujours à l’affût du progrès
a su réaliser une lourde tâche, et nous devons reconnaître, que les
agriculteurs ne peuvent placer leurs associations sous une orientation
plus habile. Nous serions cependant heureux de voir les petites minoteries
et les nombreuses boulangeries coopératives se grouper avec les œuvres
énumérées pour former un ensemble qui ne manquerait pas d’accroître la
prospérité des membres du puissant groupement déjà réalisé et si bien
administré par l'actif président, M. O. Rochon, et le directeur M. A.
Texier. |
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A. Rozeray, Directeur honoraire des Services Agricoles |
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1934 |
Les deux logos de la fromagerie évoluent un peu avec les lettres DS
(Deux-Sèvres) et LMSM (La Mothe Saint Héray) qui apparaissent au centre. |
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Camembert "Fromagerie de la Fontaine Bernière" |
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A l'époque, ce sont les
paysans qui apportent le bois.
À la laiterie, on s'active pour
le couper et fabriquer du
charbon, en vue d'alimenter les camionnettes équipées de gazogène.
Le gazogène, inventé au XIX° siècle, est un appareil permettant de
produire un gaz par pyrolyse de matières solides et combustibles :
bois, charbon de bois, coke, anthracite... et permettant d'alimenter un
moteur à explosion.
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Une énorme chaudière à charbon devait être alimentée
pour
générer de la chaleur. Cette combustion
chauffait de l'eau jusqu'à ce qu'elle se transforme en vapeur : |
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- pour générer une force mécanique et à l'aide
de courroies, poulies, axes, de faire
tourner les barattes, les malaxeurs, les écrémeuses et diverses
machines.
- pour générer de l'électricité et alimenter
les machines frigorifiques, l'éclairage de l'usine...
- pour chauffer le lait et aussi obtenir de l'eau chaude. |
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Un atelier en annexe permettait de palier à tous les problèmes mécaniques
ou techniques de la laiterie. |
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Au premier plan les énormes barattes qui tournent grace à
d'impressionnants transferts mécaniques. |

Les appareils évoluent, mais le machiniste reste indéboulonnable ! |
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1934 |

Publicités des magasins "DOC" - période 1935-1939 |

1934 |
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1938 : Pour le journal "l'éclaireur de l'Ain", les 3 fromages
incontournables de la région sont le Chabichou, les Caillebottes de
Parthenay, et les fromages de La Mothe-Saint-Héray. |
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Fromage de chèvre "Bouscule" représentant
le "Moulin de Bouscule",
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Situé sur la Sèvre Niortaise, à La
Mothe-St-Héray, le "Moulin de Bouscule" se loue actuellement en gîte. |

Maquette d'étiquette du camembert "Moulin de Bouscule". |
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1939 : Une triste nouvelle vient
ternir cette année. La commune de La Mothe-St-Héray, toute la corporation
laitière du Poitou-Charentes et surtout le personnel et les producteurs de
la laiterie sont sous le choc. M. Alfred Texier, leur directeur depuis
1910 est décédé le 11 septembre. Emporté par une congestion pulmonaire à
l'âge de 56 ans, il laisse un grand vide. Tout le monde gardera de lui
l'image d'un dévoué et grand dirigeant. Il est remplacé par M. Aristide
Chauvet. |
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Période 1939/45 |
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Fromage maigre datant de la deuxième guerre
mondiale avec
une mothaise qui figure dans le "V" de la Victoire. |
1940 : Cette fromagerie est agrandie une deuxième fois
avec en visuel un balcon-balustrade qui fait le tour de la cour.
1942 : La Mothe-St-Héray est une
des plus importantes laiteries de France. Elle traite, 15.000 litres de
lait de vache par jour, et également 4.900 litres de chèvre.
Le ramassage s'effectue à l'aide de
29 voitures hippomobiles, 15 camions dont 13 à gazogène à bois cru.
La fromagerie est une des plus
modernes de notre pays. Il peut sortir journellement de l'usine, un
minimum de 14.000 fromages de toutes qualités. Elle emploie plus de 100
personnes dans ses ateliers. Son chiffre d'affaires pour 1941 a approché
les 24 millions de francs. |

Publicité de 1946 représentant la nouvelle laiterie
où les charrettes
cotoient les camions et les voitures. |
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"Fromage Le Parfait" |

1942 |

"Camembert Le Mothais" |
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LA FABRICATION DU FROMAGE :
L'ARRIVÉE DU LAIT |
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Deux fois par jour, a lieu le déchargement des bidons et le vidage du
lait. Sur le quai de débarquement, les lourds bidons sont déchargés à la
main. Jusqu'à 30.000 litres de lait sont déversés chaque matin dans des
filtres, puis chauffés à 34 degrés, écrémés partiellement pour obtenir le
taux de matières grasses souhaité, et mis en bassines. Il faut compter
à peu près 2 litres de lait pour obtenir un camembert de 250g et un litre
et demi pour un fromage de chèvre de 180g. |
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L'EMPRÉSURAGE |
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A partir des échantillons prélevés, le laborantin vérifie l'arrivage et la qualité du lait.
Un ajout de présure permet au lait frais et entier d'obtenir un caillé. Laissé au repos pendant 1 heure, le caillé est ensuite découpé en cubes.
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LE MOULAGE PUIS L'ÉGOUTTAGE |
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Le caillé est ensuite déposé dans
des moules en aluminium à l'aide d'une louche, par un geste délicat issu
d'un savoir faire ancestral. 5 louches sont nécessaires pour remplir
chaque moule avec 40 minutes d'intervalle entre chaque louche. Le sérum
s'égoutte ensuite pendant plusieurs heures. Chaque fromage est ensuite
retourné pour qu'il puisse s'écouler de l'autre coté. Une plaque
métallique est ajoutée pour obtenir un fromage uniformément plat.
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LE SALAGE |
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Quelques heures plus tard, les fromages sont retournés un par un en
apportant du sel sur toute leur surface. Ce travail fastidieux effectué
délicatement et manuellement, va permettre au sel de se mélanger
harmonieusement dans le fromage. |
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L'AFFINAGE |
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La dernière phase de la fabrication est l'affinage des fromages. Ils sont
transportés sur des claies jusqu'aux hâloirs où réside une température et
une ventilation constante. Ils développent leurs arôme et une croûte
blanche. 5 jours plus tard, les fromages sont retournés, pour développer
une croûte de l'autre coté. 8 jours plus tard, l'affinage est terminé.
Il aura duré un minimum de 13 jours, suivant l'affinage désiré.
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L'ÉTIQUETAGE ET LA MISE EN BOITE |
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Vient ensuite l'emballage manuel
dans du papier ciré, qui laisse passer une partie de l’humidité afin
de les laisser respirer. Puis pour faciliter leur
commercialisation, ils sont placés dans de solides boites en peuplier,
qui permettent aussi d’absorber le surplus d’humidité du fromage.
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L'EXPÉDITION |
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Chaque matin, partent de la laiterie plusieurs camions à gazogène, remplis
de caisses de fromages et de caisses de beurre (plus pratiques que les
mottes de beurre), en direction de la gare, pour alimenter les Halles de
Paris. |
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1949 :
Le sympathique président Octave Perochon et le directeur Aristide Chauvet
cèdent leur place. M. Tanneau préside désormais le conseil
d'administration et M. Jaffrey prend la direction de l'entreprise.
12 camions et 25
laitiers participent à l'arrivage de
12.000 à 23.000 litres de lait de vache et 7.500 litres maximum de lait de
chèvre par jour. La fromagerie fabrique jusqu'à 18.000 fromages de
camembert et de fromages de chèvres genre
"La Mothe". 100 employés travaillent à l'intérieur de l'usine.
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1949 |
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1946 |
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Fromage "Le Fouilloux" où en premier plan
est représenté le bois du Fouilloux,
situé à 500m de la laiterie. |
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Fromage "Mothais mi-chèvre" avec une
représentation éxagérée de la cour et du bâti. |

Camembert "Le Parfait" |

"Fromage de la Vallée de Chambrille" |
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Le conte de Grimm "Le Loup et les sept chevreaux" |
Une chèvre, mère de sept chevreaux, se prépare à
aller chercher de quoi manger dans la forêt et, avant de partir, elle
réunit ses petits et les met en garde contre le loup : celui-ci sait se
déguiser, mais ils pourront le reconnaître à sa grosse voix et à ses
pattes noires. Les petits promettent de se méfier et la mère s'en va,
rassurée.
Peu après, le loup frappe à la porte des chevreaux.
Pour leur faire ouvrir la porte, il se fait passer pour leur mère, mais sa
voix le trahit. Il part alors acheter de la craie, qu'il avale de façon à
adoucir sa voix, puis il revient frapper chez les chevreaux. Cette fois,
il est trahi par sa patte noire, qu'il a posée sur le rebord de la
fenêtre. Le loup part alors chez le boulanger et demande à celui-ci
d'enduire sa patte de pâte et de la couvrir de farine, puis le loup
revient chez les chevreaux. Convaincus par sa douce voix et ses pattes
bien blanches, les chevreaux finissent par lui ouvrir. En voyant que c'est
le loup, affolés, les chevreaux courent se cacher dans différents endroits
de la maison. Mais le loup les trouve et, l'un après l'autre, il n'en fait
qu'une seule bouchée. Il les gobe tous, à l'exception du plus jeune, qui
s'est caché dans la pendule.
La chèvre revient enfin et découvre la maison
dévastée. Elle appelle ses petits. Aucun ne répond, sauf le dernier, qui
sort de sa cachette et lui raconte l'horrible drame. Elle sort de la
maison et trouve le loup qui se repose sous un arbre. Elle remarque que
quelque chose gigote dans la panse du gredin. Elle demande à son cadet
d'aller lui chercher des ciseaux, une aiguille et du fil. Elle ouvre la
panse du loup et libère un à un les six chevreaux qui, fort heureusement,
sont encore en vie. Elle leur demande ensuite d'aller chercher des
cailloux, et elle en remplit la panse du loup avant de le recoudre.
À son réveil, le loup a soif à cause des cailloux.
Il trouve un puits pour s'y désaltérer. Le poids des cailloux, cependant,
entraîne le loup au fond de l'eau, et il se noie. Les chevreaux, qui avec
leur mère assistent de loin à la scène, peuvent alors danser et chanter de
joie.
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1948 |

Camembert "Le Castel" représentant le
château de La Mothe Saint-Héray. |
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Etiquette de chèvre parodiant la scène du
tableau "Le Mangeur de melon et de raisin",
peint en 1650 par le peintre espagnol Bartolomé
Esteban Murillo. |
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Camembert "Le Mothais" |
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Fromage "Bienfait" |
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La légende de Chambrille
Légende écrite par H. Caillon, éditée en 1885.
Jadis, aux abords de la source du ruisseau
de Chambrille, qui se jette dans la Sèvre à la Mothe-St-Héray,
s’élevait le château de Font Quérré. Le châtelain propriétaire des
lieux, Amaury, avait une fille d’une grande beauté qu’il avait
prénommée Berthe.
Celle-ci tomba amoureuse de son jeune
voisin Guy de Trémont, et l’amour de Guy pour Berthe était
réciproquement tendre et passionné. Les jeunes gens commencèrent à
vivre intensément ce grand amour, se firent des tas de promesses
rimant avec "toujours" dans la belle inconscience de leur jeunesse.
Le Seigneur voisin, tenant la place de La
Mothe-St-Héray, le Baron Tutebert de Chambrille, compagnon d’arme et
ami d’Amaury, demanda à celui-ci la main de Berthe et l’obtint. En ces
temps reculés, les filles devaient se soumettre aux ordres de leurs
pères. Berthe de Font Quérré et Guy de Trémont en furent effondrés de
douleur. Berthe devint donc Madame de Chambrille, par son mariage avec
le Baron.Quelque temps plus tard, les deux jeunes gens ne purent
résister à la fougue de leur passion amoureuse et se donnèrent
rendez-vous la nuit, à mi-chemin entre leurs demeures respectives,
dans la vallée, près du ruisseau.
Les rendez-vous se multiplièrent, les
amants prolongeaient leurs ébats dangereusement jusqu’à l’aube, et ne
se quittaient que lorsqu’ils entendaient le chant du coq du Payré, le
plus matinal de tous.
Les absences nocturnes de Berthe, furent
malheureusement découvertes par Tutebert qui se montra fort
soupçonneux. Après avoir mené une rapide enquête, il alla se cacher
près du lieu de rendez-vous des deux amants juste après soleil couché
pour leur tendre une embuscade.
Un moment plus tard, au clair de lune, il
put vérifier que ses soupçons étaient fondés, et fou de rage, il se
jeta sur eux et les poignarda. Berthe de Chambrille en fut clouée sur
place et se pétrifia. Elle devint le rocher qui porte son nom
désormais : La Dame de Chambrille.
Guy de Trémont, mortellement blessé se
traîna comme il put en remontant la vallée perpendiculaire à celle de
Chambrille pour rentrer en son logis, laissant sur son passage le
ruissellement de son sang. Ces gouttes de sang devinrent des petits
grenats, cailloux charriés depuis ce temps par le ruisseau qui a
creusé la vallée, et qui lui ont donné le nom de Vallée aux Grenats.
Guy, ayant perdu tout son sang, mourut non loin de son logis de
Trémont.
Depuis lors, malgré tout, le ruisseau des Grenats vient mêler ses eaux
au ruisseau de Chambrille, comme si, au-delà de là, les deux jeunes
amants continuaient à s’unir et à se prodiguer de douces caresses.
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Le rocher "La Dame de Chambrille" |

Fromage "Le Chambrille" |

Fromage de chèvre "La Dame de Chambrille" |
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1951 |
 Fromage de chèvre "Sources de la Sèvre" |
 Camembert "Le corbeau et le renard" |
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"Pur chèvre" |
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1952 : La collecte de l'année se chiffre à 8,5 millions de litres de lait. |
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Le camembert "Le maillot jaune" avec la montée du Galibier en 1952 par Fausto Coppi.
Imprimerie Richard Laleu |

Etiquette modernisée du fromage
"Le maillot jaune". Imprimerie Garnaud |
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1954 : M. André Goisnier arrive à la tête de l'usine en tant que
directeur.
La
laiterie collecte le lait de 1.200 producteurs qui élèvent et
entretiennent des vaches appartenant uniquement à la race Parthenaise et
des chèvres qui, pour la plupart, sont de race Poitevine. Pour les
vaches comme pour les chèvres, la laiterie possède un service de contrôle
laitier qui permet aux producteurs qui le désirent, de selectionner leurs
animaux. L'usine traite jusqu'à 22.000 litres de lait de vache et 8.000
litres de lait de chèvre par jour. L'eau de lavage soigneusement
stérilisée donne un beurre d'une constante qualité, qui le place parmi les
premiers des Deux-Sèvres. Ses fromages de chèvre, forme camembert ou
forme Sainte-Maure, sont mainteant connus et appréciés des amateurs. Ses
camemberts, de bonne qualité, trouvent une clientèle fidèle en France et
aux colonies. L'usine occupe 80 personnes. Son conseil d'administration
cherche toujours à maintenir la laiterie au premier rang des beurreries et
fromageries, en modernisant le matériel au fur et a mesure des progrès
réalisés dans l'industrie laitière. |

1956 |
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Vers 1958 |
1960 : Cette année voit la
fromagerie surélevée.
Le plus grand appareil de fabrication de poudre de lait du
département, entre en service à La Mothe. Il peut traiter 5.000 litres à l'heure, et
les essais commencent en mai. Grace à ce colosse, la laiterie fabrique
dans les mois à venir 100.000 litres de poudre de lait par jour.
Voici un épisode de la vie
quotidienne de nos sympathiques laitiers :
Chaque jour, les laitiers de la Mothe viennent garer leurs camions, place
Clémenceau, pour faire les commissions qui leur ont été données par les
producteurs ne pouvant se déplacer eux-mêmes. Cela va du paquet de tabac
ou de cigarettes et jusqu'aux vêtements à porter au teinturier. Mais le
plus souvent, ce sont les médicaments à prendre chez le pharmacien. Il y
en a un, qui apporte tous les quinze jours une analyse à faire, pour un
couple de personnes âgées de quatre vingt ans habitant un hameau éloigné,
et ceci depuis deux ans.
Ce
sont les nombreux services que rendent les laitiers. Parmi eux, le plus
ancien "Moïse" collecte sur Avon. Un
autre M. Citau, en poste depuis 1923, parcourt 70.000 kms en 1946.
1962 : Les laiteries de la Mothe, Chail et
Chef-Boutonne créent
"l'Union des Laiteries des Sources de la Sèvre et de La Boutonne". On
construit des frigos à la Mothe, pour le stockage du beurre et du caillé
de chèvre.
1972-73 : La laiterie de La
Mothe-Saint-Héray absorbe les laiteries de Chail et de Périgné qui
ferment. Environ 250 personnes
travaillent à la laiterie-fromagerie. |
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"Carré mi chèvre" |
Fromage de
chèvre "La Mothe" |

"Mi-chèvre" |
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Camembert "Perrette et le pot au lait" |
"Carré pur chèvre de La Mothe" |
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"Carré pur chèvre" |
"Carré pur chèvre de La Mothe" |

Camembert "Mon Délice" |
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Fromage de chèvre "Le Chambrille" |
Boite en bois "Le marquis de Bois Joli" et boite cartonnée "Le chat
Friand". |

Fromage de chèvre "Le Tiercé" |
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Les mothaises sont célèbres dans les Deux-Sèvres,
mais désormais sur
tout l'hexagone grâce à l'imagerie véhiculée par les fromages de La Mothe
Saint-Héray. |

Publicité "Les bons fromages de La Mothe St Héray" |
Publicité de 1962 |
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Fromage de chèvre "La Mothe St Héray" |
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Camembert "La Mothe St Héray" |
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1970 : Le marketing devenant important, quelques objets publicitaires font
leur apparition, comme des ramasse-monnaies, des cendriers, des plateaux
de fromages ou des albums d'images. |
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ramasse-monnaie |

cendrier publicitaire |

ramasse-monnaie |
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1970-72 |
1970 |
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plateau de fromage |
1972 |

plateau de fromage |
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1978 : L'entrée de la laiterie de St-Saviol (Charente) dans l'Union,
amènera la réalisation de l'atelier UHT. La nouvelle entente prend le nom
d'ELCO (Entente laitière du Centre-Ouest) qui regroupe Chef-Boutonne, La
Viette, Saint-Saviol, La Mothe Bougon.
1980 :
La laiterie a
produit 1.000 tonnes de beurre, 4 millions de camemberts et 8 millions de
fromage de chèvre cette année là. |
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"Camembert du Prince" |

Camembert "Le Pic" |
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Fromage frais "Le Pibolou" |
publicité de 1972 |
"Bleu du Poitou - Le Petit Mothais" |
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1981
: Au mois de mai, le conseil d'administration élit son président. Le
vote proclame M. René Nocquet, natif du lieu-dit "la Lussaudière" le 19
janvier 1927, il fait partie d'une famille vivement impliquée dans le
monde coopératif. Son grand-père et son père furent de fervents partisans
des laiteries.
Depuis cette date, les relations
avec la laiterie de Bougon s'améliorent considérablement. Les deux
présidents, M. Nocquet et son beau-frère M. Benoist, en plus des liens
familiaux qui les unit, œuvrent pour le rapprochement des deux
coopératives.
C'est chose faite en 1982-83. La
fusion prend le titre de "La Mothe-Bougon". Les deux conseils réunis en un
seul, nomment à la présidence René Nocquet et à la vice-présidence M.
Benoist.
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1986 : La mort accidentelle, le 22
novembre, de René Nocquet provoque la consternation dans toute la région.
il avait 59 ans. M. Gilbert Baudouin lui succède.
1988 : Après un long règne de 34
ans, M. Goismier cesse ses fonctions à la direction de la laiterie. Il est
remplacé par M. Jean-Claude Sarrazin. 850 sociétaires livrent pour l'année
26 millions de litres de lait de chèvre.
1990 : Le directeur M. Sarrazin dévoile, en présence de la famille de
l'ancien président René Nocquet, la plaque commémorative à sa mémoire,
arrosée comme il se doit dans la grande salle de réunion et de restaurant.
Désormais, les sociétaires se réuniront dans la Salle René Nocquet.
Face à la concurrence des grandes
laiteries ou des puissants groupes laitiers, la Mothe-Bougon connaît
quelques difficultés.
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Fromage de chèvre "Le Dolmen de Bougon" |
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1991 : Elle se rapproche de L'ULCPL (Union des Laiteries
Charente-Poitou-Limousin), pour créer le groupe "Lescure-Bougon".
Jean-Claude Sarrazin, le directeur, déclare "J'ai calculé que la
laiterie fait vivre 12.000 personnes autour d'elle".
1992 :
Une nouvelle unité de production débute : le lait de chèvre UHT, destiné au Midi de la France et
au Moyen-orient.
1995 : Le conseil d'administration
du groupe Lescure-Bougon, en janvier, par un vote secret et à l'unanimité,
décide d'intégrer le G.L.A.C. (Groupement des Laiteries Coopératives de
Surgères).
La laiterie fabrique des
spécialités comme le "Chabichou", le "Crottin", des fromages frais, et
ceux destinés aux affineurs. Elle reçoit dix millions de litres de lait
annuellement.
Enfin, la Mothe confectionne une
autre spécialité du pays Mellois, et appréciée de tous. Il s'agit du
"Tourteau Fromagé", curieux gâteau délicieux et fondant à l'intérieur et à
la croûte brûlée, que les non-initiés pourraient croire comme une
pâtisserie qui aurait été oubliée dans le four.
1996
: Le GLAC cesse l'exploitation sur ce site.
La laiterie ne fêtera pas son
centenaire. |
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Une entreprise familiale,
s'installe dans une partie des locaux qu'il loue, et
entreprend une activité fromagère
sous l'appellation "Poitou-Chèvre". Elle assure une certaine continuité par la fabrication et l'affinage
de fromages au lait de chèvre.
2001 : Une trentaine de personnes
sont employées par "Poitou-Chèvre".2001 : Une trentaine de personnes
sont employées par "Poitou-Chèvre". |
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2013 |
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2013 |
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2014 :
L'entreprise "Poitou-chèvre" délaisse La Mothe-St-Héray et va s'installer
dans les locaux de la laiterie de Bougon ayant fermé deux ans plus tôt.
Au même moment, en 2015, un collectif associatif issu de la fermeture
de la laiterie de Bougon, et désirant faire renaître le fromage
"Bougon-boite", construit une fromagerie à La Mothe St-Héray, dans la Zone
Artisanale
La Grande Plaine à La Mothe St-Héray
è
Fromagerie du Pays des Murets
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2020 : La laiterie désaffectée est rachetée par un particulier, Gilbert
Georges Von Hein, français installé en Belgique, qui souhaite la
réhabiliter pour en faire un musée et un centre d'animations.
"...convertir
le site en projets",
"...une
partie sera dédiée aux souvenirs d'antan",
"...un musée consacré à l'histoire de la laiterie", "...à côté du
musée, une salle pour la pratique du futsal", "...un espace consacré au
paintball",
"...créer un refuge pour animaux",
"...un musée de voitures anciennes" .
"Il
a beaucoup d'idées et son projet est encore un peu flou",
constate le maire, enchanté à l'idée de rendre cette friche de 10.000 m² à
nouveau utile.
2022 : Le propriétaire tente de maintenir le bâtiment à défaut de pouvoir
concrétiser ses projets. Ni les vitres brisées, ni les fissures des
façades et encore moins le trou béant dans un des murs ne laissent penser
que ces plus de 10.000 m² de bâtiments inertes ont un jour grouillé de
vie.
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Rédaction et mise en page Eric Delpierre - © letyrosemiophile.com |
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