Historique : 1899 - 1924 |
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Cette laiterie fait partie des cinq laiteries fondées par le marquis Gilbert de Maussabré, qui
en fonde cinq autres à Vouhé (la Viette) , à Fomperron (les Châtelliers) ,
à La Chapelle-Bertrand, à Secondigny et à Sanxay (Vienne). Regroupées sous
l'appellation Laiteries du bocage gâtinais, elles possèdent leur siège
social à Parthenay (12, avenue Victor-Hugo) et sont fondées dans l'espoir
de concurrencer les laiteries coopératives.
1899
: Le 9 novembre, devant notaire, M. le Marquis de Maussabré se rend
acquéreur pour 1.500 francs d'un terrain d'une superficie de 51 ares au
lieu-dit "Petit Champs d'Ajoncs''. Le vendeur est Mme Aglaé Louveau de
Larègle, demeurant à Niort et veuve du Marquis Elie de Sainte-Hermine.
Le commandant Lavois, ancien
officier et régisseur du Marquis de Maussabré, habitant le château de
Soulièvres, signe l'acte notarial.
1901
: Au mois de janvier, la laiterie commence à fonctionner sous la direction
de M. Célestin Chaigne. Un beurrier et un chauffeur-écrémeur M. Lucet
constituent le restant de l'effectif intérieur. L'établissement de Marcilly se
spécialise dans la production de beurre et de crème. Un cèdre du Liban est planté auprès du bâtiment lors de sa
création.
MM. Brault et Masteau de
''Chantecorps" Bouquet de "Clavé", Rossard de "Mazières", Niveau de
"St-Georses-de-Noisné", Fagot, Robin, Fournier, tous trois de "Verruyes"
se chargent du ramassage du lait. Les lourdes charrettes tirées par des
mules empruntent les routes cahoteuses de ce coin de Gâtine. Un des
laitiers collecte avec un âne.
La
laiterie se spécialise dans la production de beurre et de crème. |
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1905
: Le 12 septembre, en glissant sur le pavé en céramique de la salle de
fabrication, le directeur-comptable, M. Chaigne, se blesse grièvement à la
jambe. L'importance de la blessure lui coûte un assez long arrêt de
travail.
1911 : Le lait provient des vaches
de race Parthenaise. Le rendement moyen est de 20,2 litres au kilo. Ce
dernier se situe dans la moyenne.
Le
beurre et la crème de la laiterie se vendent à Parthenay et Thouars.
1918 : Pour le mois de mai, la
laiterie de Verruyes reçoit 117.028 litres payés 0,32 franc le litre aux
paysans. Il n'y a plus que 7 laitiers dont une femme Mme Louise Jarry. Les
hommes ont pour nom : MM. Bourdin, Couturier, Chaigne, Rossard, Casimir et
Lorioux.
1919 : Au mois de novembre, un incendie détruit
partiellement la beurrerie. Les dégâts s'élèvent à 12.344,75 francs.
Ce
sinistre n'arrange pas les affaires du Marquis de Maussabré. Les coûts de
production sont plus lourds d'année en année et les bénéfices ont tendance
à s'amenuiser. Ce coup du sort s'ajoute en plus.
L'activité de la beurrerie ne s’arrête pas pour autant. L'assurance
rembourse les dommages.
La
laiterie de la Viette qui appartient elle aussi au Marquis, prête du
matériel et des produits d'emballage. |
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1924
: La laiterie n'est plus rentable. La collecte baisse tous les mois.
En décembre 88.197 litres de lait
ont été reçus et payés à raison de 82 centimes le litre. Au 31 de ce même mois, le Marquis décide de fermer la laiterie.
Le bâtiment, après avoir été à l'abandon durant de nombreuses
années, a fait l'objet de travaux dans les années 1970 et a été transformé
en maison.
Toutes les fonctions étaient abritées par un même corps de
bâtiment en moellon enduit, à sous-sol, en rez-de-chaussée surélevé et
doté d'un comble à surcroît. La charpente en bois est recouverte
d'ardoise. L'ancien quai de réception était abrité sous l'un des longs
pans du toit. L'atelier de fabrication du beurre était au sous-sol et aéré
du côté nord, tandis qu'au rez-de-chaussée prenaient place deux petits
logements et un bureau. La façade nord a été complètement modifiée lors
des travaux des années 1970. |
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Rédaction et mise en page ED - © letyrosemiophile.com |
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