Deux-Sèvres 

                   
       

 

Laiterie fromagerie

de La Petite Michelière

à SECONDIGNY

 

       
                   

 

Historique : depuis 1980

     
                   
 
1969 : Francette, née à Secondigny, épouse Rémy, et partent vivre à 10 kms, àTrayes (Deux-Sèvres), dans la famille de Rémy. Elle participe alors au travail de la ferme familiale, 40 chèvres qu’il faut traire à la main deux fois par jours, sans compter le travail quotidien que cela engendre. Ils vont avoir deux garçons.

1975 : Son père prend sa retraite, Francette et Rémy reprennent la ferme familiale de la Michelière, avec le projet de continuer l’élevage de chèvres.
Rémy construit de ses mains une chèvrerie et ils commencent leur activité avec 80 chèvres. Très vite, grâce aux naissances, le cheptel augmente.  

1978 : Ils sont à la tête de 180 chèvres, qu’ils traient à la machine. 

1980 : Elle commence à vendre sa production de fromages de chèvre, avec, pour seule étale, une petite table qu’elle déplie le vendredi matin dans une rue vers l’église. A l’époque, elle propose aussi quelques livraisons le jeudi chez les particuliers et le bouche à oreille fonctionne. Mais les débuts sont difficiles. Puis elle s’installe devant Super U. Sa fidèle clientèle la suivra jusqu’à aujourd’hui.

1992 : Une médaille d’or au concours national de Fromagora vient récompenser les fromages de Rémy et Francette Racaud

1995 : Une autre d’argent est obtenue au concours national de Fromagora. 


Depuis 30 ans, Francette Racaud propose sa production de fromage de chèvre aux Secondignois.
 
                   


La fabrication des fromages de la maison Racaud.

2018 : Karl et Steve Racaud prennent la succession de la fromagerie créée par leur parents.

2020 : Francette, la retraitée, a laissé le travail de la ferme à ses fils, mais continue à les aider dans la fabrication et la vente des fromages.

Pas moins de 200 par jour, moulés à la louche, sortent de son labo. "Aujourd’hui, il y a beaucoup de concurrence. Pour vendre, il faut faire de bons fromages. Mais il faut bien passer la main".

Francette est présente le vendredi, à 17 h, sur le marché fermier de Secondigny. Le mardi, Steeve , son autre fils , assure celui de Coulonges-sur-l’Autize. Le mercredi matin sur le marché de Parthenay et le samedi sur le marché de Champdeniers, c’est Karl qui vend les fromages. Les petits chèvres se vendent aussi dans les rayons d’hyper U à Parthenay et dans le super U de Secondigny.

Sur le marché de Parthenay, c’est un flux incessant devant le stand de Karl "Chaque client a ses habitudes : avant qu’ils arrivent, je sais ce qu’ils vont prendre", sourit-il. Une affluence au beau fixe, mais moindre que "pendant la période Covid : les gens oublient vite et ont vite repris leurs habitudes, des mauvaises habitudes" de consommation, estime l’éleveur de Secondigny.

"Du bon lait et de bons animaux. Nos chèvres, des alpines, ne sont pas des grosses productrices de lait, mais il est de qualité. Et le foin et la luzerne que nous leur donnons, ça apporte du goût." 

 
                   
 

 

 
                   
 

Face à ses clients fidèles, il est comme un poisson dans l’eau. Mais il lui a fallu du temps pour acquérir cette assurance. "Je suis venu sur les marchés par obligation. J’étais réticent car, jeune, j’étais réservé et pas à l’aise, se souvient Karl Racaud. Mais à force d’y venir, on sympathise avec les clients, on fait des blagues. C’est un vrai moment de plaisir, la veille au soir, on y pense." Il est aussi le samedi sur le marché de Champdeniers, tandis que Steve est à Coulonges-sur-l’Autize le mardi. Deux frères complémentaires, qui suivent le sillon familial. "Tout est à 50-50 chez nous, c’est dans l’esprit de nos parents de tout couper en deux, ils ne donnaient pas plus à l’un qu’à l’autre."

Debout dès 6 h chaque matin et sur la cadence infernale qu’impose son métier, Karl Racaud sait qu’il "faut se ménager : si j’écoutais mon épouse, je décrocherais encore plus. Je pars en vacances depuis que je suis avec elle. Mes parents, eux, ne sont jamais partis en vacances, ils nous amenaient les dimanches après-midi à la mer en Vendée, mais ils devaient se lever encore plus tôt pour travailler avant de partir."

Depuis un an maintenant, les deux agriculteurs de Secondigny ont embauché une salariée. Alors cet été, il part "pour la première fois en vacances pendant deux semaines". Direction l’Espagne grâce à… l’accueil pendant l’année scolaire d’une lycéenne espagnole. "On a tout fait pour elle, c’était comme notre fille, puis on s’est bien entendus avec ses parents et ses grands-parents, qui nous invitent à Barcelone", sourit Karl Racaud. Une déconnexion pour savourer tapas et autres spécialités locales, avant de revenir à ses chèvres et à sa Gâtine. 


Karl Racaud aux halles de Parthenay.
                   
 

2024 : La Maison Racaud se définit comme une exploitation autonome typique de Gâtine, en polyculture et avec de l’élevage.

Aujourd'hui, les frères Racaud élèvent 230 chèvres alpines et exploitent 200 hectares de terres, réparties entre des prairies, de la luzerne et des céréales avec le combo blé, orge, colza et tournesol. 150.000 litres de lait sont vendus chaque année en laiterie, et 250 autres litres sont transformés chaque jour en fromages.

 
         
         
              Rédaction et mise en page ED - © letyrosemiophile.com
                   
               
                   

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