Historique
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Sylvie Baudouin, fille d’agriculteur est
une véritable amoureuse des animaux de la ferme. Après avoir aidé pendant
de nombreuses années son père, éleveur de vaches laitières, c’est
finalement vers la chèvre qu’elle décide de se tourner. Après un bac
agricole en poche à La Roche-sur-Yon, Sylvie Baudouin revient à ses
racines pour transformer l’entreprise familiale en une ferme uniquement
consacrée à ses chères chèvres, passion d’une vie. Elle quitte le bourg de
Coulonges-sur-l’Autize pour ses alpages à elle, au-dessus de la belle
vallée de l’Autize, à quelques kilomètres, Tourteron précisément.
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Au début des années 2000, elle s'exile à Tourteron, bâtit sa
bergerie en bois à l’écart du monde, et lance sa ferme, où
elle accueille 50 petits pensionnaires, des chèvres alpines.
De là, Sylvie commence la production de fromages, mais aussi
de yaourts pour le plus grand plaisir des clients qui ne se
font pas attendre et qui en redemandent déjà.
Quelques années après l’ouverture de sa
ferme, Sylvie rencontre son mari Jean François, non pas dans une
émission très connue, mais dans une boîte de nuit. Jean-François
est aussi agriculteur, mais en Vendée. Il décide de rejoindre
Coulonges-sur-l’Autize pour vivre avec Sylvie et pour prêter mains
forte sur l’exploitation. Le troupeau s'élève alors à 80 chèvres
laitières nourries uniquement par les productions végétales
récoltées sur leur ferme au gré des saisons (betteraves, choux, avoine, orge,
lupin, luzerne fraîche et foin de
luzerne). Cette alimentation variée et saine explique la qualité et le
goût du lait qui est ensuite transformé en savoureux fromages.
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Toute l'équipe des fromages de Sylvie |
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En 2010, c’est le grand changement, la ferme
s’agrandit, ce ne sont plus 80 mais plus de 140 chèvres qui sont désormais
sur l’exploitation.
La journée pour
Noémie, Laurie, Léa, Sylvie, Jean-François
commence très tôt. Après avoir
fait la traite des chèvres au petit matin, Sylvie et son équipe
s’attaquent à la confection des petits fromages. Première étape dans ce
long processus, ajouter des acidifiants et de la présure animale qui va
servir de coagulant pour donner une véritable consistance au futur
fromage. La préparation est ensuite mise dans des moules puis va
s'égoutter. Le fromage obtenu va être retourné deux fois en 24h, puis
démoulé et salé.
Viens le tour d'une autre étape qui peut être plus
ou moins longue : l’affinage. Celui-ci peut aller d'une à trois semaines
en fonction du goût qu’on veut lui donner. En effet, plus l'affinage est
long, plus le goût du fromage est prononcé et sec.
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Parmi les créations de Sylvie et
Jean-François, vous trouvez des fromages marbrés aux cendres,
du chèvre au piment d’Espelette, du bleu de chèvres, du
mottais, des bûches natures ou cendrées, chabis, caillés en
faisselles, des fromages aux herbes, mais aussi différents
yaourts et des crèmes dessert, une belle gamme proposée dans
la boutique attenante à la chèvrerie.
La ferme accueille 140 chèvres, toutes de
race Alpine, plus trois boucs. Une trentaine de chevrettes naissent là
tous les ans, et les 112.000 litres annuels de lait récoltés offrent
une gamme qui habille de mille saveurs un repas, de l’entrée jusqu'au
dessert. "800 litres par chèvre et on en reste là. Le but, ce
n’est pas la quantité, mais la recherche à son maximum de cette
qualité que donne le lait avec sa matière grasse. Une chèvre, ce n’est
pas une usine. Je trouve que, de manière globale, on a fait bien du
chemin sur la bientraitance et le bien-être animal et ça me réjouit",
explique Sylvie.
Chez Sylvie, une aire aménagée gratuite pour
4 camping-cars est a
disposition et c'est l'occasion pour les camping-caristes de découvrir
tous les jours à 17h30 la
traite des chèvres, une mini-ferme, et les produits de la ferme. De la
traite, aux marchés du matin, jusqu’au magasin de vente directe le
soir, on ne compte pas ses heures. le fait de figurer dans
le réseau France Passion des
camping-caristes pour cette
maison également chez Bienvenue à la ferme, offre encore plus
d’exotisme. L’éleveuse ne prend qu’une semaine de vacances par an,
mais avec les camping-caristes de passage "On voyage tellement
bien à travers eux et les bons produits de chez eux qu’ils nous
ramènent.", s’enthousiasme-t-elle.
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Et puis il y a ce voyage immédiat de la relation avec le client, sur ce
marché des Halles de Niort qu'elle aime tant. Sur ce paradis de parvis,
elle donne des surnoms à ses clients, comme Sèche-linge, pour ce monsieur
qui avait planqué ses fromages chez lui dans son sèche-linge pour ne pas
trahir la surprise d’anniversaire à madame. "C’est tout ce que j’aime,
chaque jour, dans mon métier. La transformation et le marché, cette
relation unique de la vente directe auprès des clients dont je finis par
connaître la famille, les enfants", sourit Sylvie, l’amour du métier
chevillé à l’âme. |
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L'établissement SARL
"Les fromages de Sylvie" |
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Rédaction et mise en page ED - © letyrosemiophile.com |
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